Sonnet de l’amour de Françine

Songe heureux et divin, trompeur de ma tristesse,

O que je te regrette! ? que je m’?veillai,

H?las, ? grand regret, lorsque je dessillai

Mes yeux, qu’un mol sommeil d’un si doux voile presse.

J’enserrai bras ? bras, nu ? nu ma ma?tresse,

Ma jambe avec sa jambe heureux j’entortillais,

Sa bouche avec ma bouche ? souhait je mouillai,

Cueillant la douce fleur de sa tendre jeunesse.

O plaisir tout divin! ? regret ennuyeux.

O gr?cieux sommeil! ? r?veil envieux!

O si quelqu’un des dieux des amants se soucie!

Dieux que ne f?tes vous, ou ce songe durer,

Autant comme ma vie, ou non plus demeurer,

Que ce doux songe court, ma mis?rable vie?

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